PROJET REEVEN
I/ Comment tout à commencer.
Quand les gens comprendront-ils ? On ne peut pas créer une vie ! Moins encore si elle est parfaite ! Pourtant, ils s’acharnent pour réussir ! Ils pensent tous que les progrès technologiques vont les aider ! Ils ont tords ! Pour parvenir à me créer, ils ont mit des années, et il y avait encore des erreurs…tellement d’erreurs.
4 mois auparavant.
Un grand homme en blouse blanche entre dans la salle luxueusement moderne, personne ne le connais réellement. Dans la section spéciale 9, on l’appelle le Dr Either. Il est grand, son visage long et ovale adopte une couleur étrangement pâle, ses cheveux bruns manquent de tomber devant ses petits yeux noir profondément enfoncés dans ses orbites. Il avance d’un pas décidé vers l’ascenseur couleur chromée. Une fois a l’intérieur, il pose sa main droite sur la petite plaque tactile. La machine l’identifie et amorce la descente vers la section 9. L’ascenseur s’arrête, l’homme décent. Devant lui se dresse une immense foule de gens qui partent dans tous les sens en se déplaçant à l’intérieur de la pièce circulaire, ils sont tous vêtus d’une blouse semblable a celle du Dr. Celui-ci ne pu s’empêcher d’admirer l’énorme dôme de verre qui se trouvait au centre de la pièce. Soudain, il aperçoit une personne dans la foule qu’il reconnaît immédiatement. Il se met a faire de grands signes de main pour attirer l’attention du nouveau venu. C’était un petit homme assez corpulent ave une grosse paire de lunette qui lui donnait un drôle d’air. Sa blouse blanche était sale, pleine de terre et de transpiration. La cravate qu’il portait était verte criarde avec des pois rose fuchsia, ce qui le rendait encore plus laid qu’il ne l’était déjà. Le Dr se fraya un passage à travers la foule pour rejoindre l’étrange personnage qui avait fini par le remarquer.
-Alors Mr State, vos recherches avancent ?
-Et bien…répondit le petit homme…j’ai travaillé sur le spécimen pendant toute la nuit et j’affirme qu’enfin, il est terminé !
-Terminé ? ! Demanda le Dr Alors le projet « Reeven » va enfin aboutir ? !
-Oui ! Répondit M. State dont la voix trahissait son excitation.
Le Dr sourit.
-Quand ouvrirons-nous le dôme ? Demanda t-il avec une pointe d’impatience.
M. State sourit à son tour
-Demain soir, à 24h00, les citoyens n’en seront rien…, ils dormiront comme des enfants.
Ce soir là, le Dr dormi mal, il rêva d’une ombre ténébreuse et maléfique qui le traquait sans cesse, il trébucha, tomba, le laissant à la merci de cette ombre noire. Le bruit d’une porte qui grince le tira de son cauchemar au moment où l’ombre aller lui asséner un coup.
-Papa… ! Ça va ? ! Tu délirais en dormant ?
Charlene, sa jeune fille de 14 ans se tenait dans l’encadrement de la porte. Malgré il n’avait pas de mal a distinguer ses jolis yeux gris qui le scrutait d’un air effrayé. En la regardant, il se souvint vaguement de la mort de sa femme suite a un très fâcheux accident de voiture, il se souvenait aussi de l’étrange chaleur qu’elle dégageait, il sentait la même sur Charlene. Il déclara enfin :
-Tout va bien Charlie, j’ai fait un simple cauchemar, va te recoucher.
La jeune fille parut soulagée.
-Oui papa. Fis t-elle en souriant.
Le lendemain, le Dr fit la grâce matinée, ce n’était pas tous les jours qu’il obtenait des congés, comme ils avaient terminé leur projet, alors il n’y avait personne à la section 9 aujourd’hui, sauf peut-être M. State. C’était grâce à lui que le Dr avait pu entreprendre ce projet, c’était lui qui avait trouvé la théorie possible pour le commencement du projet. Le Dr ouvrit les yeux et sourit, il se leva. Il marcha le long le couloir au mur blanc cassé, il tourna pour se retrouver dans sa cuisine décorée selon les goûts de sa fille, c’est à dire, avec des motif de fleur multicolore. Une délicieuse odeur de bacon grillé flottait dans l’air, il huma le parfum qui le mit en appétit. Sa fille l’attendait, elle avait une poêle à la main et surveillait le feu pour ne pas que le bacon ne brûle. Quand elle vit que son père était arrivé, elle lui sourie.
-Tu sais, ce qui est bien quand on est le matin, c’est qu’il n’y a plus d’ombre qui nous poursuit… !
Le Dr leva les yeux au ciel, Charlie était encore entrée dans ses pensées.
Le Dr et sa fille allèrent dans un parc où ils se promenèrent, il lui expliquait que bientôt, ils seraient riches, il lui racontait en gros ce qu’il faisait au travail, bien qu’il refusait de dire sur quoi il travaillait. Pourtant, Charlie essayait mettait toute ses force quand elle fouillait son esprit, mais à chaque fois, elle retrouvait la partie de l’esprit qu’elle désirait voir, scellée. De son côté, Charlie racontait à son père ses journée au collège, le nombre de fois que les garçons se sont moqué d’elle, les bonne note qu’elle réussissait a obtenir avec beaucoup de facilité, et tout ses problème de collégienne. Ce jour là, ils allèrent manger dans un snack bar, car Charlie n’aimait pas les grand restaurant dans lesquels son père avait l’habitude de déjeuner. A la fin de la soirée, le Dr fut obligé d’avouer à Charlie qu’il avait passé une bonne journée.
-C’était horrible ! Avait-il dit en riant. La nourriture exécrable, et j’ai passé la journée en compagnie d’une jeune voyou !
Charlie lui donna un petit coup à l’épaule en riant avec lui de bon cœur.
Il était 23heures 30 quand le Dr Either coucha sa fille, il se vêtit ensuite de sa blouse blanche. Il quitta sa maison sans oublier de fermer à clef. Il pénétra dans sa petite décapotable bleue nuit et se dirigea vers le laboratoire. Quand il gara enfin sa voiture, il commença à hésiter : Allait-il vraiment devenir riche, allait-il vraiment réussir son projet, allait-il vraiment donner à Charlie un meilleur style de vie ? ! Il resta un moment immobile debout sur le goudron noir à rêver éveiller, finalement, il se décida, et avança vers la grande porte sombre du laboratoire. Le Dr descendit à la section 9, il était un peu stresser, il avait commencer à ronger ses ongles, ce qui révélait son véritable état d’esprit. Il entra dans la salle circulaire, le vide et le silence qui y régnait le mit tout de suite mal à l’aise. Il vit M. State près du dôme, il l’attendait. Même si il faisait très sombre le Dr distinguait très bien les habits de Mr State qui étaient en plus mauvais état que l’avant veille.
-Nous allons l’ouvrir ! Nous allons l’ouvrir ! Lui dit M. State avec beaucoup d’excitation.
Il s’approcha de l’énorme ordinateur central qui formait presque tout le tour de l’immense demi-globe de verre. Il pianota sur quelques touches puis un bruit sourd se fit entendre, comme si quelqu’un ouvrait une porte énorme qui avait été inutilisée pendant des années. Le Dr vit distinctement le verre du dôme se soulever lentement. Soudain, le silence fut rompu par une alarme et l’obscurité s’intervertit avec une couleur rouge clignotante. Le Dr ne pus que sursauter en entendant tout ce vacarme.
-Qu’es-ce que c’est ? !
Cria le Dr en essayant de dominer le bruit. M. State lui tournait le dos, il tourna lentement la tête, sa mine était grave. Le Dr ne distinguait pas ses yeux à travers ses épaisses lunettes. M. State articula avec beaucoup de difficulté.
-…J’ai…Le système a…Il a détecter une erreur…Il va…nous détruire…Il ne faut pas le laisser s’échapper… !
Le Dr comprit immédiatement le problème, il courut vers Mr State et le poussa pour qu’il aie la place devant la machine. M. State alla rouler quelque mètre plus loin. Le dôme s’ouvrait petit à petit, l’alarme retentissait aux oreilles du Dr comme une musique de mort. Il chercha des yeux le petit bouton rouge qui allait les sauver. Il le trouva et appuya dessus de toutes ses forces. Le dôme cessa de monter. Le Dr tomba à genoux et poussa un long soupire, un soupire d’éternel soulagement. M. State parvint à se relever.
-Vous avez l’esprit plus vif que moi ! Dit-il tendit que le Dr appuyait sur un second bouton où des lettre blanche indiquait " Close ". Le dôme amorça sa fermeture.
-Grâce à vous, nous avons éviter la catastrophe ! Je vous en félicite !
Le Dr sourie, il était fier de lui, en appuyant sur ce bouton, il avait sûrement sauver la terre entière. Il essuya furtivement la sueur qui perlait sur son visage, puis il tenta de se relever. Mais a peine eu-t-il posé son premier appui qu’une secousse très puissante ébranla le laboratoire. Le Dr s’agrippa à la machine pour s’empêcher de tomber. Mr State lui, chavira et ses lunette se brisèrent contre le sol en même temps que son nez.
-Une secousse sismique ? ! En plein milieux de New York ? ! C’est impossible ! Dit M. State en ramassant les morceaux de verre de ses lunettes.
Une autre secousse fit tomber le verre que M. State essayait de rassembler. Mais après cette secousse, une explosion, le dôme se répartit en miette. L’une d’elle plus ou moins grosse atteint le Dr en pleine tempe, il s’écroula le visage en sang. Mr State comprit que quelque chose n’allait pas, il se précipita sur l’ordinateur géant et pianota sur les touches du clavier, essayant à grand peine de trouver une solution au problème qui lui était posé. Une ombre noire et ténébreuse sortit du nuage de fumé qui s’était formé à l’endroit exact où le gigantesque demi globe se trouvait au part avant. Cette ombre, c’était la même ombre que le Dr avait vu lors de son cauchemar la veille, cette même ombre qui allait être la meurtrière du professeur Jonathan State dans quelques instants.