Deux de mes poèmes.

Voilà deux poèmes que j'adore. Je les ai écrit, il y a un moment (février pour le premier, quelques semaines pour le second).
Le premier, une semaine de travail pour arriver à ça, et c'est pas un poème d'amour, à vous de trouver de quoi ça parle.

Les pleures, mon coeur.

Sur ma joue,
Tout doucement
Elles glissent le long du coup
Et se perdant dedans...

Sans s'arrêter
Elles continuent de couler
Et tout doucement
Jouent comme des enfants...

Dut au vent,
A la tristesse,
Ou au mécontentement
Elles se perdent et me délaissent...

Comme une caresse,
Un enfantement
C'est tout doucement
Qu'elles apparaissent...

Avec la vitesse
Vient le vent
Qui dans mes yeux priant
Fait qu'elles naissent...

Les larmes de mon coeur
D'où tout doucement
Disparaît la douleur
Comme par enchantement.

Pour le second c'est un poème d'amour celui là, je l'ai écrit en 10/20 minutes, et je le retoucherai pas, ~~sauf pour corriger des fautes éventuels~~.

Seule sur mon parapet
Je vois tous ces gens gais
Et moi qui suis en larme
Je n'ai plus aucune arme
Dans ce monde de fou
Mon coeur est tel un caillou
Poignardé et meurtrit
Par l'attente qui est en lui
Cette souffrance tient en trois mots
Tous les trois bien trop gros
Pour être prononcés
Sans être balbutiés
C'est alors que les larmes coulent
Et que mon château de cartes s'écroule
Car sans la moindre témérité
Je ne peux te l'avouer.

Un poème long, mais avec tellement d'interprétation qu'il peut passer de l'amour platonique à quelque chose de beaucoup beaucoup moins platonique (carrément le contraire même).
Une seule consigne, ayez l'esprit tordu, de toute façon, c'est fait pour se faire plaisir, c'est une histoire de fantasme.

Tu arrives
Tu cours
Il se ferme
Tu enrages
Il démarre
Tu te retournes
Tu t'assoies
Tu te relèves
Tu avances
Il te renseigne
Tu te retournes
Tu avances
Tu te rassoies
Tu la regardes
Elle est si belle
Tu la parcours
Tu la déshabilles
Tu l'entends
Elle se lève
Il arrive
Elle monte
Il sonne
Il se referme
Tu enrages
Tu te lèves
Il part
Tu l'observes
Elle te voie
Elle te sourit
Il démarre
Elle la baise
Elle souffle
Il avance
Elle s'éloigne
Tu avances
Tu t'arrêtes
Tu te retournes
Tu t'assoies
Tu attends
...
Tu attends
Elle arrive
Elle te regarde
Elle te déshabille
Tu la voies
Tu l'observes
Tu la déshabilles
Tu l'entends
Elle l'entend
Elle se lève
Elle court
Tu te lèves
Tu l'attends
Il arrive
Elle arrive
Tu montes
Tu la voies
Elle monte
Elle te voie
Tu lui parles
Il démarres
Elle te répond
Elle t'observe
Tu lui réponds
Tu l'observes
...
Tu l'observes
Elle le voit
Tu lui prends
Elle rit
Tu lui parles
Elle te répond
Tu la prends
Ils t'observent
Elle te regarde
Elle te le tend
Tu le prends
Tu l'allumes
Elle s'enflamme
Tu la fumes
Il crie
Tu l'éteins
Il s'arrête
Tu la ranges
Tu la lui prends
Tu la tires
Tu l'emmènes
Elle te suit
Tu t'assoies
Elle t'imite
Tu lui parles
Elle te réponds
Tu lui réponds
Elle s'approche
Tu rougis
Elle le remarque
Tu t'approches
Elle rougit
Tu la prends
Tu t'approches
Elle frémit
Tu la regardes
Elle te regarde
Tu lui souris
Elle te sourit
Ils la questionnent
Ils te répondent
Tu l'embrasses.

oçuah moi je te dis bravo Malia Tania pour tes poèmes tu as ça dans la peau sa se voit mais dis moi quelle est ton interprétation pour le dernier poème ?

Mon interprétation j'en ai trois, toutes les trois réfléchit au moment de l'écriture, sur un quai de gare en attendant le RER (non, il n'y avait personne à mater, quand le RER pour Paris est partit^^).

La version platonique : un mec attend sur un quai de gare RER, il voit des files et les mattes (comme tout le monde quoi). Ensuite, il y en a une qui viens le rejoindre, il fume une cigarette un bébé crie, il arrête, ils vont alors s'assoient et après, il y a le baisé(le dernier vers n'est pas platonique, il invite à relire pour ma seconde version).
La version sobre : Là, vous pouvez traduire les fantasmes des deux protagonistes, et même des trois en comptant la première fille ( je vous passe les détailles).
La version la plus X : une petit orgie si ça vous dit, c'est pas impossible à voir. j'ai remarqué que après cette interprétation, à la fin du poème.

Malia Tiana a écrit:: La version platonique : un mec attend sur un quai de gare RER, il voit des files et les mattes (comme tout le monde quoi). Ensuite, il y en a une qui viens le rejoindre, il fume une cigarette un bébé crie, il arrête, ils vont alors s'assoient et après, il y a le baisé(le dernier vers n'est pas platonique, il invite à relire pour ma seconde version).

ah c'est celle là la platonique je ne l'a voyait pas

Malia Tania a écrit:: La version sobre : Là, vous pouvez traduire les fantasmes des deux protagonistes, et même des trois en comptant la première fille ( je vous passe les détailles).

moi je voyais celle là seulement mais je voyais pas l'amour platonique dedans ^^

Malia Tania a écrit:: La version la plus X : une petit orgie si ça vous dit, c'est pas impossible à voir. j'ai remarqué que après cette interprétation, à la fin du poème.

une orgie ? hum c'est vrai que sa pourrait passer lol

j'avoue que c'est pas mal ^^ le dernier est...spécial ^^

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